themple Taothise et ville de Dali
Nous avons quitté Weishan. Le mini-bus nous a conduit vers la montagne sacrée de Weibaoshan, qui a été choisie par les taoïstes pour ériger différentes pagodes à l'éffigie des dieux. Les murs étaient décorés et les toits scultés comportaient des motifs très colorés. ces pagodes abritent de hautes statues et des offrandes. Elles sont gardés par des moines Taoïstes, hommes ou femmes. Le lieu est à l'abri de toute pollution. Un doux parfum d'essence de pin réhaussé par une chaleur seche embaume l'air. Ici, on entend les abeilles et les oiseaux; l'agitation n'a pas sa place. Nous gravissons les marches, tout au long du sentier des aménagements permettent au visiteur de s'arrêter pour admirer le paysage, et gouter à la paix qui régne ici. Seulement, Lilly et Meina forcent le pas, ayant en tête la suite du programme. nous quittons ce lieu de quiétude et faisons route vers Dali. En route nous nous arretons dans une petite auberge, dans une cours; au menu de l'âne comme nouveauté et toujours au plein un plat par personne! Nous poursuivons le trajet jusqu'à Dali. Et là nous découvrons une ville touristique où des guides costumées portant les couleurs des minorités PI, sillonent les rues, suivies de leur groupe casquetté. En effet, les touristes chinois tous la même casquette et sont reconnaissables lorsqu'ils fendent la foule. Beaucoup de monde, beaucoup de commerçants, ici tout le monde vit dehors, on mange à toute heure: patisseries à la rose, nougats, petits gâteaux à la noix mais aussi grillades, nouilles et bien d'autres choses.Par contre les restaurants eux ferment tôt. Nous pénétrons par curiosité dans un restaurant populaire. Une grande allée, au centre les tables et de chaque côté un bataillon de cuisiniers, hommes ou femmes, qui grillent sous les yeux des clients toutes sortes de nourriture, brochettes en tout genre, larves d'insectes, sauterelles, cailles,poissons ... Au fond un bassin, poissons, cascade, ce lieu est trés bruyant mais interessant. Nous poursuivons notre déambulation dans la ville, négociant l'achat de bracelets. dans un coin de rue, Lilly a repéré un vendeur de perles de culture, et négocie l'achat d'une bague. au sol des bassines contiennent des huîtres et l'on peut faire ouvrir l'une d'entre elles si l'on veut être sûr d'avoir une vraie perle. On y reviendra plus tard et on achètera un bracelet. J'ai aussi acheté une nappe, tissu batik. Nous prenons un verre à la terasse d'un café, observant la foule qui passe sous nos yeux, des collégiens et collégiennes qui portent un uniforme qui rappelle ceux de la marine, ils ne passent pas inaperçus. A côté de nous de discrétes brodeuses observent aussi ce qui se passe. Entre costumes traditionnels et chinoises perchées sur talon haut, aux tenues légères, aux larges chapeaux, posant façon magazine de mode, et petites vendeuses venues des campagnes et montagnes alentours, vendant des courronnes de fleurs tressées et fabriquées sur place ou des légumes, le contraste est fort. Il est à l'image de la Chine, Pauvreté et richesse se mêlent dans un brouhaha au son des jumbés. |